Le terrorisme s’impose comme une réalité inévitable à travers le monde. Lorsqu’on mentionne un tel concept, on sent la terreur, la menace et l’obscurité de l’inconnu. A chaque acte terroriste, la population approuve une certaine frayeur et se considère comme une cible de plusieurs acteurs inconnus, impossible de dévoiler l’identité, qui ne cesse jamais à déstabiliser la sécurité et l’épanouissement d’un groupement tout entier.
Certes, tels actes sont menés et financés par des gouvernements étrangers qui s’échangent des intérêts stratégiques sans considération aux principes humanitaires de la tolérance et fraternité.
Ce fléau peut prendre divers aspects puisqu’on peut parler du terrorisme organisé, individuel, d’Etat, et économique. Apparemment, le concept est employé pour des finalités politiques, religieuses, et idéologiques, mais l’opinion publique s’intéresse souvent au terrorisme qui s’avère religieux et ne se tracasse plus d’autres types. Le terrorisme économique peut être conçu comme le plus dangereux et désastreux vue ses graves conséquences sur la stabilité et la sécurité du groupement.
Ce type du terrorisme s’impose aussi comme le résultat d’un façonnage systémique mené par des Etats, des entités non gouvernementales ou même des institutions internationales en vue de désorganiser ou faire face à toute mobilité économique au sein d’un pays.
En effet, les pays du centre (les pays riches) déploient tous les moyens pour consacrer une domination économique et brutale sur les pays de la périphérie (les pays pauvres) pour les soumettre à l’équation préexistante « pays – producteurs / Pays – consommateurs ».
Afin de maintenir le statut quo, les pays développés (riches) procèdent à tous les outils légaux / illégaux, institutionnels / non institutionnels et souvent imposent des sanctions lourdes (appelées disciplinaires) pour freiner toute tentative de progrès.
Par conséquent l’économie mondiale reste dépendante de la vision imposée par les gouvernements occidentaux mobilisés par les grands multinationales qui partagent les parts du marché mondial et mènent une concurrence acharnée sans merci aux petites ou moyennes entreprises. La dite concurrence est au cœur de la philosophie des oligopoles régionaux à travers le monde. Or, l’esprit du monopole prend un aspect hiérarchique du haut (les grandes multinationales) jusqu’au bas d’échelle (les petites sociétés au sein de l’économie nationale).
Une telle réalité reflète les disparités flagrantes entre les pays du Nord et ceux de Sud et qui tendent à s’accroitre menant l’enrichissement du riche et l’appauvrissement du pauvre.